
L’Angola retrouve l’Afrobasket à domicile, seize ans après sa dernière organisation. Le pays a toujours brillé devant son public, avec trois titres conquis chez lui, en 1989, 1999 et 2007. Fort de ses onze trophées continentaux, il rêve de renouer avec la gloire et d’ajouter une douzième étoile à son palmarès. Mais la concurrence est plus relevée qu’autrefois pour le pays le plus titré d’Afrique.
Les Palancas Negras alignent un effectif dense et expérimenté. Childe Dundao, leader offensif des qualifications, reste l’arme principale à la mène. Aboubakar Gakou apporte puissance et adresse dans la raquette. Bruno Fernando, star nationale et joueur du Real Madrid, incarne l’atout majeur sous le cercle. A ses côtés, Silvio de Souza et Jilson Bango complètent un secteur intérieur impressionnant. L’équipe sort d’un stage de trois semaines en Espagne, avec des matchs face à l’Argentine, pour affiner ses automatismes.
Le Groupe C, où figure l’Angola, ne sera pas simple. Le Soudan du Sud, demi-finaliste du dernier Mondial, veut frapper un grand coup. La Guinée et la Libye viendront avec l’ambition de créer la surprise.
Plus loin dans la compétition, la Tunisie, double championne en titre, le Nigeria de Josh Okogie ou encore la Côte d’Ivoire renforcée par Mo Bamba se profilent comme de sérieux obstacles, à l’image du Sénégal.
Il est vrai que l’Angola a l’avantage du public et une tradition de victoire à domicile, mais il devra retrouver l’efficacité de ses grandes années pour espérer soulever le trophée le 24 août à Luanda. Un «big» challenge !