Samedi, le Maroc a remporté, pour la première fois, la Can U17 à domicile, en venant à bout du Mali (0-0, 4 tab 2). Un sacre historique pour les Lionceaux de l’Atlas qui ont raflé plusieurs distinctions individuelles.

Le Maroc est champion d’Afrique U17 pour la première fois. Un sacre historique arraché à domicile, samedi, face au Mali (1-1, tab 4-2).

En outre, la performance des Lions de l’Atlas est de nature à confirmer l’analyse de Arsène Wenger qui disait : «le Maroc, c’est un peu le bijou de l’Afrique actuellement, par rapport à l’évolution du football. Ils travaillent très bien. Ils mettent des moyens humains et matériels pour se développer», avait encensé le directeur du Développement du football mondial à la Fifa.

Tirant le bilan, le Groupe d’étude technique de la Caf a dévoilé son équipe-type où on retrouve 5 Marocains : Chouaib Bellaarouch, Driss Aït Chiekh, Moncef Zekri, Abdellah Ouazane et Ilies Belmokhtar, deux Ivoiriens : Vaboué Doumbia et Alynho Haidara, deux Burkinabè Issouf Dabo et Ashsaraf Tapsoba, deux Maliens Issa Tounkara et Seydou Dembélé.

Abdellah Ouazane Mvp, Chouaib Bellaarouch meilleur gardien
Parmi les joueurs distingués : le Marocain Abdellah Ouazane a été élu Mvp de cette Can U17, et son coéquipier, Chouaib Bellaarouch, désigné meilleur gardien. Une des révélations du tournoi, Ashsaraf Tapsoba a été «doublé» au titre de meilleur buteur par l’incontournable «Eléphanteau» Alynho Haïdara (7 buts), ayant eu l’avantage de jouer et gagner la «petite finale».

Des absents de marque : Sénégal, Tunisie, Afrique du Sud…
Si le Maroc est à l’honneur, le Sénégal, pourtant tenant du titre, ne place aucun joueur dans cette équipe-type, malgré la bonne prestation de son gardien Vincent Gomis, aucun but encaissé, et les belles promesses de son capitaine Ibrahima Sory Sow. Une vraie rupture après la domination des Lionceaux lors de l’édition 2023. Même constat pour la Tunisie du talent Anisse Saidi (San Diego, Mls), l’Afrique du Sud avec le prometteur Neo Bohloko (Kaizer Chiefs) ou encore l’Ouganda de James Bogere, tous sortis en quarts malgré des prestations individuelles solides.

L’Egypte, la Tanzanie, la Centrafrique, la Zambie ou encore l’Angola ne sont pas représentés non plus dans ce onze, où le parcours collectif et les moments décisifs ont visiblement fait la différence puisque les 11 joueurs choisis ont tous atteint le dernier carré.