
Ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, par ailleurs responsable du parti Pastef à Thiès, Birame Soulèye Diop a réitéré ses propos tenus récemment, appelant ses camarades à répondre aux insultes proférées contre le chef de l’Etat et le Premier ministre. C’était lors d’une randonnée pédestre organisée, ce dimanche à Thiès, par la section locale des Jeunesses patriotiques.Par Cheikh CAMARA –
«Nous ne sommes pas des camarades, mais des frères et sœurs, et le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, sont nos guides, nos responsables. Nous nous devons donc de les défendre bec et ongles, contre les manœuvres machiavéliques des détracteurs.» Ces propos sont du ministre de l’Energie Birame Soulèye Diop, qui participait à la randonnée pédestre des Jeunesses patriotiques, ce dimanche 20 juillet 2025 à Thiès.
L’ancien député-maire de Thiès-Nord de poursuivre : «Si nous avons des choses à nous dire, qu’on s’enferme, en interne, pour laver le linge sale en famille, même si le corps-à-corps s’impose, si cela en vaut la peine, ce, dans la seule perspective d’atteindre l’objectif du Projet.» Par contre, indique avec fermeté le ministre Diop, «une fois dehors, là, on ne badine pas avec les manœuvres malveillantes des détracteurs, on reste dans les rangs, en ordre de bataille, face aux manipulateurs, à la démarche nuisible à la vision du chef de l’Etat et du Premier ministre, pour faire focus sur le référentiel Vision Sénégal 2050».
Pour le ministre, cela «ne voudrait toutefois pas dire que nous tolérons toutes sortes d’attaques gratuites contre Diomaye et Sonko, à l’égard de qui nous imposons le respect qu’il faut, car ce sont nos guides, nos dirigeants, et nous n’avons qu’eux. Nous sommes prêts à répondre coup pour coup à toutes les attaques contre leurs personnes».
M. Diop invite ses «frères» et «sœurs» à participer, dans les règles de l’art, «aux débats d’idées», mais aussi à «se comporter comme une certaine catégorie d’individus, en fonction des circonstances, pour ne plus accepter que nos dirigeants fassent l’objet d’attaques gratuites sans répliquer. Soyez prêts à tout sur le terrain de la bataille, usez de tous les moyens légaux pour faire face, car le «gatsa-gasta» est aujourd’hui plus que jamais de mise».
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