
«L’insécurité est la hantise des populations, les braquages se multiplient, mais le pouvoir s’illustre dans la traque de celles et ceux qui ne pensent pas comme lui.» Ces propos sont de l’honorable député et président du parti La République des valeurs/Réewum Ngor, Thierno Alassane Sall.
L’ancien ministre de l’Energie de remarquer : «En un an, la Dic, la cybercriminalité et les procureurs aux ordres ont convoqué et jeté en prison un nombre record de citoyens pour des propos soi-disant offensants. Venant d’un groupe qui a fait de l’insulte, de la calomnie et de l’intimidation des armes politiques, cela frise le ridicule. Mais avec Pastef, qui avait promis de supprimer le délit d’offense au chef de l’Etat, on n’en est pas à un reniement près.» Thierno Alassane Sall considère que «Pastef et ses députés ont osé exciper des libertés publiques pour justifier l’amnistie de présumés criminels impliqués dans des événements sanglants». Les mêmes, dit-il, «se montrent allergiques à tout discours qui n’est pas une flatterie». Et de conclure : «Moustapha Diakhaté rejoint le lot des prisonniers politiques.»
Par Cheikh CAMARA -Correspondantcheikh.camara@lequotidien.sn