Notre article d’hier sur le déménagement, au Stade Léopold Sédar Senghor, de services du ministère des Sports a fait réagir des fédérations qui, avant les travaux de réhabilitation, y avaient leur siège. Avec l’espoir de retrouver leurs locaux.Par Hyacinthe DIANDY –

Flambant neuf et redevenu «fréquentable», le Stade Léopold Sédar Senghor n’attire pas seulement les pratiquants (footballeurs, athlètes…). Il offre aussi des espaces pour les administratifs et autres instances fédérales. Et comme écrit dans notre édition d’hier, ce sont les services du ministère en charge des Sports qui ont ouvert le bal. C’est ainsi qu’après l’Office national de gestion des infrastructures sportives, c’est au tour de la Direction générale des Sports, de la Daps, de la Dshn (ex-Dhc) et de la Direction des infrastructures de prendre leurs quartiers dans les locaux du complexe des Parcelles Assainies. Le prétexte avancé par Madame la ministre étant lié à la «vétusté» de l’immeuble de la Zone B. Même si l’autre «raison cachée» concerne la rationalisation des dépenses, une mesure chère au nouveau régime.

Evidemment, un tel déménagement ne peut passer inaperçu auprès des responsables des fédérations sportives qui avaient leur siège au Stade Senghor avant les travaux de réhabilitation. On peut citer, entre autres, les fédérations d’escrime, de handisport, de rugby, de cyclisme, de gymnastique, de jeux de dames, de courses hippiques, de volley… Le Centre d’athlétisme et le Cng de lutte aussi y étaient. Mais l’instance dirigeante de la lutte a entretemps migré à l’Arène nationale.

Saisie, la ministre des Sports garde toujours le silence…
Des dirigeants de ces fédérations «Sdf», qui ont contacté Le Quotidien, précisent avoir déjà saisi la tutelle, «avant et après la fin des travaux de réhabilitation du stade». Mais ces derniers de déplorer le fait qu’aucune réponse officielle pour le moment venant de Mme la ministre ne leur a été servie. Peut-être que la patronne du sport sénégalais attend d’installer «ses» services.

Mais faut comprendre les doléances de ces fédérations, dépourvues de moyens et dont certaines n’ont même pas de salle d’entraînement. D’où leur souhait légitime de retrouver leurs locaux.

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«Senghor» attend ses premiers visiteurs
hdiandy@lequotidien.sn