Les termes de référence posant les bases du partenariat entre la Ville de Rufisque et la Sococim ont été validés mercredi, lors d’une rencontre entre les deux parties à la mairie. La convention de partenariat devrait ainsi être signée dans les prochains jours. A travers cette convention baptisée 70-30 (70% pour la Sococim et 30% pour la mairie), une enveloppe de cinq milliards francs pour les cinq années va être mise à profit pour des projets structurants.
«L’engagement de la Sococim de contribuer, à hauteur d’1 milliard de francs par an, sur une période de 5 ans, à la promotion de notre cité mérite d’être reconnu, salué et valorisé. Son caractère novateur réside dans le fait que le choix des investissements structurants et de la stratégie de mise en œuvre s’est adossé aux visions et orientations stratégiques du plan de développement urbain durable d’une part, et à la stratégie de responsabilité sociétale d’entreprise de la Sococim d’autre part», a dit Dr Oumar Cissé, maire de Rufisque, lors de son allocution. «Au regard du contenu des termes de référence, il est à souligner que ce partenariat ne vise pas à répondre à des besoins ponctuels, voire conjoncturels. Il s’inscrit plutôt dans la durée, avec l’ambition d’adresser, de manière cohérente, viable et coordonnée, des enjeux aussi cruciaux que l’amélioration du cadre de vie, l’assainissement, la voirie, la santé, l’éducation, la formation professionnelle, sans oublier la participation citoyenne», a encore relevé l’édile, annonçant la signature de la convention dans les semaines à venir.

Dr Cissé est d’avis que cette entente doit être une source d’inspiration pour les autres collectivités territoriales. Le Directeur général de la Sococim, El Hadj Mamadou Seck, la considère comme un acte de haute portée symbolique, représentant en même temps le fondement d’un nouveau partenariat local par l’investissement. «En plus du renouveau infrastructurel qui est une demande éminemment sociale, nous voulons créer les conditions d’émergence et de consolidation d’un partenariat rénové, en conformité avec notre projet de transition industrielle», a-t-il souligné, évoquant ainsi une requalification des actions de la cimenterie. «Nous avons fait le choix d’investir dans le futur de Rufisque et de financer le développement territorial à travers des projets à impact social», a dit M. Seck. A travers cette convention en gestation depuis bientôt deux années, la mairie met annuellement 300 millions de francs contre les 700 pour la Sococim. Une opération à renouveler pendant cinq ans (5 milliards au total) et destinée à la réalisation d’infrastructures dans les domaines de l’assainissement, de la voirie, de la santé et de l’éducation.
Par Alioune Badara NDIAYE – abndiaye@lequotidien.sn