
Au lendemain de la phase de groupes de la Can U17 qui se déroule au Maroc, Afrik-Foot a couché cinq pépites sorties du lot, et qui méritent une attention particulière pour la suite de la compétition, voire de leur carrière.Ashraf Tapsoba (Burkina Faso
)
L’attaquant burkinabè de 15 ans est l’un des rares à avoir marqué à chaque match de son équipe. Athlétique et rapide, le joueur du Real du Faso a inscrit 4 buts dont un doublé et un lob spectaculaire depuis le milieu de terrain en ouverture face au Cameroun (2-1, 1ère journée), ainsi qu’une passe décisive. Il a été élu Homme du match à deux reprises.
Ibrahima Sory Sow (Sénégal)
Dans une équipe sénégalaise à vocation défensive (aucun but encaissé), Ibrahima Sory Sow (16 ans) a démontré son volume de jeu en brillant aussi bien dans les tâches défensives qu’en attaque.
C’est simple, en marquant 2 des 3 buts de son équipe, le milieu de Génération Foot est la principale arme offensive des Lionceaux. Avec un coup franc transformé, un autre renvoyé par le poteau (contre la Tunisie) et un penalty inscrit, les tenants du titre tiennent en Ibrahima Sory Sow un redoutable tireur de coups de pied arrêtés.
Alynho Haïdara (Côte d’Ivoire)
C’est peut-être le joueur plus impressionnant de la phase de groupes. Puissant et boulimique de buts, Alynho Haïdara, 16 ans, est de loin le meilleur buteur du premier tour de cette Can U17. Auteur d’un quadruplé retentissant contre la Centrafrique (6-1) lors de l’entrée en lice des Eléphanteaux, le sociétaire de Mayence -seul joueur de l’effectif ivoirien à évoluer à l’étranger- a ensuite planté un doublé au troisième match face au Mali (4-2) pour porter provisoirement son total à 6 réalisations agrémentées d’une passe décisive, toujours devant les Maliens. Le duel qui s’annonce, vendredi, contre Ibrahima Sory Sow, en quart de finale, sera explosif.
Seydou Dembélé (Mali)
Si Alynho Haïdara figure parmi les plus en vue, ce n’est pas le cas de Seydou Dembélé, plus discret (1 but au compteur), mais non moins important dans les succès de son équipe. Agé de 17 ans, le numéro 10 malien brille de par son travail dans l’entrejeu. Son prix d’Homme du match en marge de la deuxième journée, sans qu’il n’ait scoré devant la Centrafrique (2-0), fait du pensionnaire de l’Académie Jean-Marc Guillou de Bamako un élément à suivre.
Ilies Belmokhtar (Maroc)
Là où on attendait Ibrahim Rabbaj, «le Messi de Chelsea», Ilies Belmokhtar a démontré qu’il était celui sur lequel il fallait compter pour le reste des événements. Du moins, jusqu’ici. L’ailier droit de l’As Monaco a laissé transparaître son potentiel au travers de ses 3 réalisations dont un doublé contre l’Ouganda (5-0) en ouverture, et sa passe décisive dans le dernier match de groupe du Maroc, pays-hôte, face à la Tanzanie (3-0). Ce qui fait de lui l’un des principaux dangers pour l’Afrique du Sud en quart de finale.