L’Etat du Sénégal n’est ni dans la restriction ni dans la régulation, mais plutôt dans le refus de procéder à l’accès de certaines informations. C’est du moins l’avis de Ababacar Diop, président de Jonction, qui s’exprimait jeudi, lors de la huitième édition du Forum annuel sur la liberté d’Internet en Afrique (FIFAfrica) dont le thème s’articulait autour de la « régulation des TICS et le droit à l’accès à l’information.

La faute à l’Etat

« Je pense que c’est toute la problématique. Et l’organisation institutionnelle est programmé ainsi. De ce fait, le problème de régulation se pose par rapport à l’Etat. Et si ce dernier ne livre pas une information vraie,  c’est sûr que c’est la rumeur », a fait savoir le juriste de formation.

Revoir certains lois

Selon Babacar Diop, l’Etat doit encore faire beaucoup d’effort pour permettre au citoyen et à la presse d’accéder à l’information vraie avant de souligner que beaucoup de lois sont devenues « obsolètes« .

« Il faut une mise à jour de certaines lois et une abrogation d’autres. Et surtout prendre en compte l’évolution. Parce que de 2008 à 2021, beaucoup de choses se sont passées, la technologie s’est développée raison pour laquelle nous voulions explorer cette thématique. Et pour voir quel est le rapport entre la régulation de l’internet et le droit de l’accès à l’information », a-t-il souligné  face à la presse