Dans son rapport définitif PRODAC publié, ce mardi 30 avril 2024, la Cour a recommandé au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions idoines pour la mise en application du Manuel Opérationnel du Système de Suivi-Evaluation (MOSSE).

Selon la Cour, le PRODAC dispose d’un Directeur du système d’information (DSI) dont les missions portent notamment, sur la mise en œuvre des orientations stratégiques du PRODAC en matière de système d’information et de télécommunications.

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De ce fait, poursuit le rapport, « Plusieurs logiciels existent et sont fonctionnels. Il s’agit, entre autres, du Gesdac, qui gère le courrier entrant et sortant et du logiciel FinPro Net qui est dédié à la gestion de la Paie. » Cependant, il a été constaté que le Gesdac n’est pas utilisé par l’ensemble du personnel, de sorte que toutes les potentialités du logiciel ne sont pas exploitées. De même, un seul agent, le chef du bureau courrier, dispose d’un code d’accès et détient la possibilité d’enregistrer des données, ce qui occasionne des lenteurs et des blocages en cas d’indisponibilité.

Concernant le logiciel de traitement de la Paie, celui-ci n’est pas mis à jour et ne permet pas de générer des informations actualisées. L’accès est réservé au chef de division Ressources humaines du PRODAC et au responsable administratif et financier du PDEAS. Cependant, il n’a pas été aménagé de restriction dans l’accès aux différentes fonctionnalités, de telle sorte que ces deux agents peuvent accéder indifféremment à toutes les données ; ce qui peut exposer le PRODAC à des risques de fraude.

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Monsieur Mamina Daffé, ancien coordonnateur du PRODAC, a déclaré se souvenir de l’existence d’un logiciel de paie utilisé par la DAF et ses services et qu’une formation avait été délivrée à ces derniers pour la maitrise de l’utilisation de cet outil. Il précise ensuite qu’il n’a jamais été porté à sa connaissance une quelconque défaillance du système d’information.

Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, il reconnait que les problèmes de mise à jour du logiciel de paie lui ont été signalés mais qu’il était confronté à deux difficultés : l’absence de prévision de service après -vente dans le marché de base et le défaut de mise à jour de l’application chez le prestataire, précise le rapport.

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