Le journaliste d’investigation Pape Alé Niang estime que Paris ne peut absolument pas se résoudre à perdre le Sénégal, après avoir fait son deuil du Mali, du Burkina, du Rwanda (depuis longtemps) et de la Centrafrique (pour la Guinée, c’est un peu plus complexe).

« Au delà du danger que représenterait l’élection de Sonko pour ses énormes intérêts économiques et stratégiques, pour la symbolique culturelle française, le Sénégal c’est Senghor, Blaise Diagne, le siège de l’AOF, la BCEAO et son Franc CFA, le port d’entrée de sa pénétration et sa domination continentale, la ville de Saint-Louis et son Pont Faidherbe », explique Pape Alé Niang.

D’après le journaliste, tout ceci fit du Sénégalais, l’aliéné préféré de son maître Français. D’après lui, c’est ce combat que mène Sonko qui dérange au plus haut sommet de l’establishment français.

« Raison pour laquelle le gouvernement français garde le silence sur toutes les violations de ses droits les plus élémentaires dans un régime démocratique… », ajoute-t-il.