Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide a annoncé l’ouverture, pour la première fois, d’une ambassade au Sénégal à l’automne 2024. Selon lui, cette représentation couvrira plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest.

Selon APS, l’ambassade va gérer les relations de la Norvège avec le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, la Norvège n’ayant pas d’ambassade dans ces pays. « Je suis heureux que nous ayons bientôt des diplomates norvégiens au Sénégal. Ils s’efforceront de renforcer notre partenariat avec le Sénégal et d’œuvrer pour la stabilisation et le développement de la région », a délaré le ministre norvégien des Affaires étrangères.

→ A LIRE AUSSI : Admission de nouveaux membres à l’ONU : la Palestine encore bloquée

Espen Barth Eide de faire savoir que son pays donne la priorité à l’aide au développement dans les pays africains, aux efforts en faveur de la résolution des conflits et à la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. Selon lui, « La Norvège soutient depuis longtemps l’ONU et l’Union africaine. La Norvège et le Sénégal ont de bons prérequis pour renforcer leur coopération » .

Anne Beathe Tvinnereim, la ministre du Développement international, de son côté, a déclaré qu’il était à la fois important et juste qu’Oslo consolide sa coopération avec le Sénégal.

→ A LIRE AUSSI : Ibrahima Thiam dément sa nomination au poste de Secrétaire d’Etat au développement des PME – PMI

« Le Sénégal est un partenaire multilatéral important pour la Norvège, notamment dans la lutte contre les changements climatiques, mais aussi pour la souveraineté alimentaire, la démocratie et les droits humains », a dit Anne Beathe Tvinnereim.

La Norvège investit beaucoup dans l’aide aux pays du Sahel. En 2022, elle a ainsi donné 569 millions de couronnes norvégiennes, soit environ USD 54 million, pour des initiatives au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Sénégal. Cette aide était principalement destinée à la prévention des conflits, au travail humanitaire et à l’éducation.

→ A LIRE AUSSI : L’ONU annonce que les risques de famine sont bien réels au Soudan