Ce vendredi, le tirage au sort des Play-offs de la Ligue des Champions avait lieu à Nyon. Un événement, car il s’agissait du premier tirage de l’histoire de ces barrages de cette Ligue des Champions nouvelle génération. Un tirage qui intéressait plusieurs cadors européens car le Psg, l’Ac Milan, le Bayern Munich, le Real Madrid ou encore Manchester City y figuraient. Alors que le Psg a notamment été épargné en tirant Brest, le sort a voulu que Manchester City et le Real Madrid croisent le fer pour la quatrième saison consécutive en C1.
Et alors que le Real Madrid a montré sa confiance avec cette double confrontation qui s’annonce brûlante, Manchester City ne s’était pas encore exprimé sur le tirage au sort. Présent en conférence de presse ce vendredi à deux jours de l’affrontement face à Arsenal, Pep Guardiola a expliqué que cette ironie du sort de retrouver encore les Merengues n’avait pas entamé sa confiance pour ces Play-offs : «Cela ressemble déjà à un derby. Quatre années de suite face au Real Madrid. Mais le Bayern ou Madrid, les deux, c’était vraiment difficile. J’espère que nous pourrons arriver au match aller ici, puis à Madrid, du mieux possible.» Auteur d’une campagne calamiteuse jusqu’ici en Ligue des Champions, Man City n’avance pas dans la peau de favori tant sa qualification pour la suite de la compétition a été poussive. Relancé par les journalistes sur les prochaines semaines qui s’annoncent exténuantes pour les Cityzens, avec un calendrier surchargé et plusieurs matchs cruciaux à disputer, l’ancien entraîneur du Barça s’est fendu d’une longue tirade pour exprimer son mécontentement face à un planning qu’il juge trop exigeant pour ses joueurs, et loin d’être adapté à de bonnes performances sur la scène européenne.

«Le calendrier est ce qu’il est. En Premier League, on établit toujours les calendriers les plus difficiles pour les équipes européennes. Il est déjà difficile de jouer contre le Real Madrid ou le Bayern Munich, mais l’autre problème, c’est qu’au milieu, il y a Newcastle. Ils sont toujours si gentils avec le calendrier, depuis tant d’années, cela se passe toujours de cette manière… Je ne me plains pas parce que nous avons gagné des triplés et que nous avons eu du succès en jouant de la sorte. La saison dernière, nous avons joué un quart de finale contre Madrid et trois jours plus tard, nous avons eu une demi-finale de Fa Cup à Wembley, alors que nous aurions pu avoir un autre jour. Mais nous survivons. Je me souviens de l’époque où j’étais à Barcelone et où je suivais la Premier League. Alex Ferguson, José Mourinho et Arsène Wenger se plaignaient de la même chose. Ce sont les diffuseurs qui décident. Ils ne me demandent pas s’il vaut mieux jouer mardi ou mercredi. Au Portugal et en France, on joue vendredi. Nous avons joué dimanche avant d’aller à Paris. Nous avons perdu 4-2 et je ne me suis pas plaint. C’est bien, ça a toujours été comme ça. Quand je vois le calendrier, c’est comme ça.»
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