
Alors qu’il dénonce une Var tronquée, voire truquée, le Maroc a saisi la Caf. Consciente que la finale de la Can féminine 2025, tenue au royaume, ne sera pas rejouée (défaite 2-3 face au Nigeria samedi dernier), la Fédération marocaine pousse fort pour que les officiels en charge de l’arbitrage-vidéo soient sanctionnés.
En toile de fond, un potentiel penalty invalidé par l’arbitre centrale Antsino Twanyanyukwa après visionnage des ralentis dans le dernier quart-d’heure de jeu, alors que le score était de deux buts partout.
Selon le directeur de la chaîne Arryadia, Hassan Boutabssil, «la Var n’a affiché à l’arbitre que deux angles flous». Une accusation portée sur la foi des révélations faites par le producteur du match en pleine effervescence marocaine sur les réseaux sociaux. C’est ce qu’a révélé un responsable de la Fédé marocaine sous couvert d’anonymat, lorsque ce dernier a été contacté par le journaliste Osasu Obayiuwana.
«Le producteur du match a fait des déclarations très graves, affirmant que l’arbitre Var avait refusé de montrer les séquences qui prouvent clairement qu’il y avait un penalty évident. Nous sommes bien sûr conscients que le match ne sera pas rejoué, mais c’est inacceptable de voir un tel comportement de la part d’un responsable de la Var. La Var est là pour corriger les erreurs. Elle ne sert à rien d’autre.»
Pour l’heure, la Caf n’a pas encore réagi. L’année passée, le Gabonais Pierre Atcho, ses assistants Boris Ditsoga (Gabon) et Carine Atezambong (Cameroun), ainsi que les arbitres Var, Samir Guezzaz (Maroc) et Mahmoud El Banna (Egypte), avaient été écartés pour le reste de la Can 2023 après plusieurs erreurs ayant terni le huitième de finale Sénégal-Côte d’Ivoire (1-1, 4-5 tab.). Donc les arbitres indexés pourraient être mis à pied pour les prochaines compétitions Caf.
Avec afrik-foot