Alors que l’offensive terrestre de TSAHAL se pousuit près de dix jours après l’attaque terroriste du mouvement islamiste palestinien, notre reporter a interrogé des arabes de la troisième génération un peu partout en Europe, certains affirment leur soutien à l’État hébreu.

Plus d’un million de déplacés à Gaza, plus de 1.400 victimes côté israélien… Le bilan humain de l’attaque terroriste du Hamas, survenue le 7 octobre dernier, ne cesse de s’alourdir. Et pourtant, certains jeunes arabes vivant en Europe affirment leur soutien à l’État hébreu, alors que Tsahal, l’armée de défense israélienne, prépare activement son offensive sur la bande de Gaza.

A Madrid, devant une mosquée, un vendeur emballe avec nervosité le poulet qu’il sert aux rares clients de ce quartier déserté. Cet homme affirme sa solidarité aux victimes du bain de sang mené par le Hamas. « Quand ils viennent attaquer les Israéliens, c’est comme s’ils s’attaquaient à un autre peuple arabe », estime-t-il. Ahmed refuse d’abord de témoigner et raconte vivre en baissant la tête et se fait tout petit depuis les attaques.

« Détruisons le Hamas et après, on verra »

Les évènements ont suscité un électrochoc dans sa communauté. « Je pense que cela a réveillé plein d’arabes qui normalement disaient ‘Liberté Palestine’ etc. Maintenant ils disent d’abord ‘Détruisons le Hamas et après, on verra' », poursuit-il.

Pour Emma Kherbane, qui n’a pas hésité à témoigner (elle se dit militante), il faut d’abord et avant tout en finir avec le terrorisme. En guise de soutien, un drapeau israélien flotte aux fenêtres de son immeuble. « Je vois sur Facebook et Instagram que, parce que nous sommes arabes, les juifs pensent que l’on est avec le Hamas. Mais ce n’est pas le cas. Nous sommes contre le Hamas », dit-elle. Dirigeante fondatrice de la société MORIKEM, et activiste engagée, Emma Kherbane a décidé de ne pas en rester là et annonce plusieurs actions en vue d’apporter sa contribution pour freiner les actions criminelles des terroristes de tout bords.