
Le Stade Larbi Zaouli de Casablanca sera le théâtre, à 16h Gmt, du premier choc des quarts de finale de la Can féminine, entre le Nigeria et la Zambie. Une affiche qui aura un sacré parfum de revanche.
C’est une affiche digne d’une finale qui ouvre le bal des quarts de finale de la Can féminine cet après-midi (16h Gmt), avec le choc Nigeria-Zambie. Seule équipe avec l’Algérie à n’avoir concédé aucun but, le Nigeria a balayé la Tunisie en ouverture (3-0), battu le Botswana au forceps (0-1) et été muselé par une tenace Equipe algérienne (0-0). Suffisant pour terminer en tête du Groupe B et confirmer son étiquette de favori.
Neuf fois champion d’Afrique, le Nigeria a une nouvelle fois démontré sa capacité à répondre présent dans les moments décisifs. Avec une grande solidité défensive, les Super Falcons abordent ce quart de finale avec ambition, mais aussi avec la conscience que la Zambie est une adversaire à prendre très au sérieux.
Ce choc s’annonce donc comme une finale avant la lettre. Invaincues elles aussi en effet, les Copper Queens de la Zambie ont donné du fil à retordre au Maroc (2-2), puis dominé successivement le Sénégal (3-2) et une Rdc réduite en infériorité numérique (1-0).
Les Copper Queens ont terminé deuxièmes de leur groupe derrière le Maroc. Dotées d’un fort potentiel offensif, elles s’appuient sur la créativité du duo Banda-Kundanandji. Ces dernières n’ont pas attendu longtemps pour frapper. Dès la première minute face au Maroc (2-2), Barbra Banda lançait la Can sur les chapeaux de roue avec le but le plus rapide du tournoi, inscrit après seulement 58 secondes. Une entrée en matière symbolique pour celle qui a ensuite doublé la mise contre le Sénégal (3-2). En parallèle, Racheal Kundananji a été d’une régularité chirurgicale : un but à chaque match de groupe, face au Maroc, à la Rd Congo puis au Sénégal. Trois buts en autant de rencontres, un flair constant et une présence létale dans la surface.
Revanche de la «petite finale» de l’édition 2022
Ce duo zambien a porté les Copper Queens, affichant une complémentarité naturelle et une agressivité offensive rare. Puissantes, mobiles, capables de faire la différence dans les petits espaces comme sur des courses longues, elles restent idéalement placées derrière le duo de tête. Et si la Zambie poursuit sa route en phase finale, elles auront toutes les cartes en main pour revenir au classement des buteuses dominé par Chebbak et Ndiaye.
Capables d’exploiter la moindre faille, les Zambiennes n’auront aucun complexe face à la Nation la plus titrée du tournoi. Ce match est aussi une revanche de la petite finale de l’édition 2022, où la Zambie avait dominé le Nigeria pour s’adjuger la 3e place (1-0).
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(avec cafonline)