Un discours politique responsable est ce à quoi invite la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (Lips) aux hommes politiques d’adopter. Un appel lancé pour s’offusquer contre les insultes et autres calomnies qui se retrouvent dans le débat politique. 

La Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (Lips) lance un appel à un débat politique responsable. Une manière pour les religieux de s’offusquer contre les calomnies et les invectives qui, souvent, se retrouvent dans le discours de certains acteurs politiques.

«Le Conseil appelle l’ensemble de la classe politique, tous bords confondus, à la retenue et au respect mutuel dans le débat public. Les injures, les calomnies et les propos dégradants n’ont pas leur place dans un espace démocratique mûr, particulièrement dans un pays à majorité de croyants. La Ligue invite à faire preuve de responsabilité dans les prises de parole, pour préserver la paix sociale et l’unité nationale», déclare imam Ahmad Dame Ndiaye, président national de la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (Lips), qui avait à ses côtés imam Ismaïla Ndiaye, Sg de la Lips, et les autres membres de la Ligue venus assister, samedi dernier à l’Institut islamique, à la clôture du Conseil consultatif des imams et prédicateurs du Sénégal. La Lips se félicite de la tenue du Dialogue national et des réformes issues de cette rencontre prenant en compte la dimension religieuse.

«La Ligue magnifie également l’organisation inclusive du Dialogue national sur le système politique sénégalais. Elle salue sa participation aux côtés des acteurs, des légitimités religieuses et traditionnelles du pays. La Lips se félicite de la mention explicite faite, dans les conclusions de la commission 3, sur les réformes institutionnelles, en faveur de l’intégration des légitimités religieuses et traditionnelles dans l’architecture des réformes institutionnelles et électorales», poursuivent les membres de la Lips.

La Ligue «exhorte les plus hautes autorités de l’Etat à privilégier un dialogue discret et constructif, en dépassant leurs divergences au nom supérieur de la Nation». Car, souligne-t-elle, «leur entente demeure un pilier fondamental de la stabilité du pays, car toute autre considération demeure secondaire face aux défis de transformation et de développement qui interpellent notre Nation».