
Si ce n’est pas un record, ça y ressemble. Jamais une élection pour le choix d’un président de Fédé foot n’a autant duré. Officiellement annoncés le samedi matin à partir de 9 heures, les travaux ont pris fin ce dimanche matin au Cicad de Diamniadio. La faute à des travaux bloqués et suspendus plusieurs fois pour des problèmes de procédure liés au processus de vote.
Au cœur de l’organisation du scrutin, la Commission électorale n’a pas eu la tâche facile. D’ailleurs, l’on se demande si l’équipe de Me Seydou Diagne n’a pas vécu une de ses élections les plus compliquées depuis son arrivée.
Entre des divergences sur le mode de votation et des échanges houleux, la grande salle du Cicad a eu sa dose.
D’habitude très serein, Me Seydou Diagne, sûrement sous pression à cause l’enjeu de telles assises, nous a paru cette fois-ci assez nerveux, à la limite même provocateur, par rapport à certaines décisions et propos tenus ; surtout quand il parle de «décision irrévocable» quant à son choix de regrouper toutes les élections (président, membres du Comité exécutif, etc.) sur un seul et même bulletin.
Mais on retient surtout cette phrase balancée à l’assistance et qui a failli tout gâcher : «Si le vote dépasse minuit, un Comité de normalisation sera installé.» Des propos qui ont fait bondir de leur siège les délégués des clubs, occasionnant une ambiance assourdissante. Et qui sonnent comme une vraie provocation, si on sait que presque tous les renouvellements de la Fédé foot ont toujours pris fin après minuit, au milieu de la nuit, à l’image de ceux de ce week-end qui ont fait plus de 12 heures de travaux, malheureusement gâchés à la fin par la bouderie de Mady Touré.
Par Hyacinthe DIANDY – hdiandy@lequotidien.sn