Le Sénégal traverse actuellement une période de grande tension. Hier, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a été conduit de force à Dakar par les forces de l’ordre, dans ce que ses partisans appellent une « séquestration ». En conséquence, la colère gronde parmi les partisans de Sonko qui, ne pouvant accéder à la résidence de leur leader à cause des forces de l’ordre, se sont tournés contre les soutiens du président Macky Sall.

L’un des incidents les plus marquants de cette journée a été l’attaque contre la maison d’Abdou Latif Coulibaly. Des manifestants ont saccagé le domicile du soutien du Président, parvenant même à dérober un groupe électrogène. Des vitres ont également été brisées, bien qu’aucun incendie n’ait été signalé.

Ces événements témoignent de l’escalade de la situation au Sénégal. Les partisans de Pastef accusent le président Macky Sall d’imposer à Ousmane Sonko une « résidence surveillée sans nom ». Selon nos informations, aucune décision judiciaire n’a été prise pour imposer une telle mesure à Sonko.

Selon le député Guy Marius Sagna, « Macky Sall projette de prendre Ousmane Sonko chez lui cette nuit et de l’amener vers une destination inconnue ». Il en appelle également à la résistance constitutionnelle, insistant sur le fait qu’elle « doit se poursuivre jusqu’au respect par l’État néocolonial des droits constitutionnels de Ousmane Sonko ».