Thierno Alassane Sall, qui avait parrainé une proposition d’abrogation de la loi d’amnistie, avant de voir survenir cette loi interprétative soumise par Pastef, savoure la décision du Conseil constitutionnel. «Le Juge constitutionnel rappelle ainsi un principe élémentaire : la justice à deux vitesses est bannie par l’Etat de Droit. Il est curieux que le régime Pastef ait oublié si vite ce principe fondamental», a déclaré le président de la République des valeurs (Rv).Pour Thierno Alassane Sall, il était évident que «l’abrogation partielle de l’amnistie était impossible». Il reste maintenant, selon le député non inscrit, «à ouvrir des concertations, les plus inclusives possible, afin de trouver un équilibre entre l’impératif de justice et la nécessité de réconciliation d’une Nation fracturée».