
Pour une évaluation de l’impact des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj), le Cojoj, l’Ansd et le Bocs ont débuté, hier, un atelier de planification de deux jours. Signé en novembre 2024, le partenariat va permettre de faire une évaluation sur les volets sportif, économique, social et environnemental de Dakar 2026.Par Woury DIALLO –
Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (Cojoj 2026) et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) ont noué un partenariat. Signé en novembre dernier, ce partenariat portera sur «l’évaluation de l’augmentation souhaitée de la pratique d’activités physiques et sportives par la population sénégalaise, l’étude de l’impact économique et social, et l’évaluation des effets environnementaux».
Sur ce chapitre, les deux parties ont entamé, hier, un atelier de deux jours, dans les locaux du Bureau opérationnel de coordination et de suivi (Bocs), pour «identifier les activités à mener, faire leur phasage et procéder à leur budgétisation».
Pendant deux jours, les techniciens auront la lourde responsabilité de «stabiliser les indicateurs à renseigner, identifier les activités à partir de l’expérience de l’Ansd, produire des fiches techniques des activités retenues avec les chronogrammes et les budgets y relatifs, établir un plan de travail avec les différentes parties prenantes, esquisser un cadre de mesure des performances et produire des outils».
Dans sa mission, le Cojoj entend ainsi prendre les dispositions idoines en vue de réussir la tenue des activités, en intégrant la dimension «évaluation» qui est nécessaire pour mesurer leur impact.
Une occasion pour le Coordinateur général du Cojoj, M. Ibrahima Wade, de rappeler l’impact des Joj.
«Au-delà des deux semaines de compétitions, les Joj Dakar 2026 constituent aussi, dans leur principe même, une occasion pour développer la pratique sportive, valoriser les déchets, promouvoir la consommation durable, minimiser l’empreinte carbone, favoriser le genre et l’inclusion sociale, renforcer l’employabilité et l’économie locale, et encourager la formation, l’éducation et la sensibilisation des acteurs pour un développement durable», dira-t-il.
Une mission, comme a tenu à le rappeler M. Wade, qui «s’inscrit en droite ligne de la mise à exécution des directives et instructions données par les plus hautes autorités». Pour cela, souligne-t-il, «dans une perspective de mutualisation, qui mieux que le Bocs et l’Ansd pour accompagner le Cojoj dans un exercice en phase avec les nouvelles orientations des pouvoirs publics demandant d’avoir toujours à l’esprit les résultats pour la communauté de l’action publique».
Pour M. Insa Sadio, coordonnateur de la Cgp à l’Ansd, «même si l’Ansd a eu à mener par le passé des évaluations d’événements comme la Fidak et la Biennale de Dakar, l’évaluation des Joj revêt une autre dimension».
Saluant la tenue de l’atelier, M. Sadio de préciser qu’«il s’agira d’une première étape du processus qui devrait permettre de mener à bien la mission».
Pour le Directeur général du Bocs, Dr Birome Holo Ba, «l’honneur fait au Sénégal d’organiser cette 4e édition des Joj constitue une opportunité historique. Une opportunité non seulement sportive, mais aussi économique, sociale, environnementale et culturelle».
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