Ce lundi au tribunal correctionnel de Paris reprend l’un des procès les plus attendus dans le monde du sport : celui de Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).

Accusé de corruption pour avoir protégé des athlètes russes dopés et de détournement d’argent, il comparaît avec son fils et quatre acteurs présumés. L’épilogue d’une affaire complexe qui pourrait valoir jusqu’à dix ans de prison au Sénégalais de 87 ans.

Arrêté en 2015 lors d’un voyage en France en raison de suspicions judiciaires se faisant plus en plus fortes, Lamine Diack risque jusqu’à dix ans de prison pour « corruption », « blanchiment en bande organisée » et « abus de confiance ».

Il est également mis en examen pour corruption à Paris. Il est soupçonné d’avoir monnayé son influence dans l’attribution des Jeux Olympiques de Rio 2016 et Tokyo 2020 – alors qu’il était membre du Comité international olympique (CIO) – mais aussi dans les processus d’attribution des Mondiaux d’athlétisme de Pékin en 2015, puis des Mondiaux 2017 et 2019, pour lesquels le Qatar était candidat, selon France.Tvsport.