
L’ancien président tchadien, Hissène Habré a ses droits, mais il faut qu’il paye pour les crimes pour lesquels il a été condamné, estime Seydi Gassama, secrétaire exécutif d’Amnesty international section Sénégal.
Responsabilités…
Selon Seydi Gamassa, il est de la responsabilité des gouvernements tchadiens et sénégalais et de l’Union africaine de trouver les ressources, comme cela a été indiqué par les Chambres africaines extraordinaires.
Prendre au sérieux…
D’après lui, la responsabilité de l’Union africaine est engagée au premier chef. Il est temps de prendre au sérieux cette histoire d’indemnisations. « Pourquoi ne pas mobiliser ses biens et comptes qui ont été répertoriés un peu partout pour les mettre dans l’indemnisation des victimes », s’interroge M. Gassama sur Le Soleil.
Indemnisation…
Pour le secrétaire exécutif d’Amnesty international section Sénégal, Hissène Habré doit indemniser ses victimes qui attendent depuis lors. « On en parle depuis lors, mais rien n’a été fait, bien que Habré ait été condamné par les Chambres africaines extraordinaires », poursuit Seydi Gassama.
Rappel…
Pour rappel, l’ancien président tchadien était poursuivi pour des faits remontant à son magistère au Tchad, entre 1982 et 1990. Condamné en appel à la prison à perpétuité en 2017, il avait été autorisé à regagner son domicile en mode liberté sous surveillance en raison de la pandémie du coronavirus.